lundi 27 avril 2009

Le 1er mai: dans la rue avec les socialistes!

peines plancher, ministère de l'imigration et de l'identité nationale, étouffement des collectivités locales, loi LRU, privatisation progressive de l'hôpital public, réforme de la carte hospitalière, réforme de la carte judiciaire, suppression de la carte scolaire, immigration: politique du chiffre, insertion du FCTVA dans l'enveloppe normée des collectivités locales, explosion de la machine carcérale, politique du tout sécuritaire, autonomie financière des universités, nomination des présidents de France Télé et Radio France, Frédéric Lefebvre, connivence avec les médias, restriction des libertés, bouclier fiscal, paquet fiscal, tests ADN, 180% d'augmentation pour le président, réal politique sans retenue, Rétention de sureté, non respect de la constitution et du conseil constitutionnel, augmentation des inégalités, plan de relance inexistant, inexistance du ministère de l'environnement, suppression des RASED, réduction du nombre d'enseignants, réforme du statut des enseignants chercheurs, restriction du droit de grève, démentellement du service public, dérèglementation du droit du travail, suppression déguisée de l'ISF, suppression déguisée des départements, fichier edvige, ouverture du recours à l'utilisation des contrats de partenariats public privé, non respect du conseil constitutionnel, suppression progressive de tous les contre-pouvoirs, inégalité du temps de parole, travail de dimanche, franchises médicales, heures supplémentaires, casse de la fonction publique, déficit des retraites, laïcité remise en cause, baisse des subventions aux associations

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Des millions de concitoyens qui souffrent

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Un autre modèle de développement est possibl
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Face à des pouvoirs institutionnels muselés, le 1er mai, c'est le pouvoir la rue que nous feront entendre !!

mercredi 22 avril 2009

Reconstruire le rêve européen: votons PSE


Voilà, la campagne pour les élections européennes du 7 juin prochain a commencé. Le premier objectif pour le BUG qui souhaite participer activement à cette campagne, est d’inciter les gens à voter. En effet, on annonce aujourd’hui une participation de tout juste 30% à ces élections pourtant fondamentales. Et pour cause, l’Europe aujourd’hui ne fait plus rêver. Le formidable élan qui a poussé les Etats européens, prenant conscience de leur fragilité face à l'atrocité, à se réunir autours d'un projet de développement commun s'est peu à peu dissipé pour aujourd'hui quasiment disparaître… Aujourd’hui, en tant que citoyens nous ne percevons pas ce que l’Europe peut nous apporter dans notre vie de tous les jours.

  • Les référendums nationaux rejetant le model actuel de construction de l'Europe se succèdent.
  • Les élections européennes enregistrent des taux de participations de plus en plus faibles.
  • Nos dirigeants nationaux adoptent une attitude schizophrène face à l'Europe: Ils ne participent pas aux processus d'élaboration des textes européens et viennent ensuite dénigrer l'union et la commission pour se voir imposer ces textes.
  • L'Europe est devenue une question politique de second plan. Pire, aucun grand projet ambitieux pour l'Europe n'est porté sur le devant de la scène politique.
Non seulement l'Europe ne fait plus rêver mais elle est partout devenue un malaise pour des populations partagées entre la nécessité de poursuivre la construction de l'Europe mais ne percevant pas les intérêts de l'Europe actuelle.

Ce malaise naît d'un paradoxe insupportable:
  • 60% de nos lois sont d'origine communautaire, européenne ou conventionnelle.
  • Les institutions européennes n'ont jamais été aussi loin de nous. Ceci est du a deux raisons. D'une part l'Europe souffre assurément d'un manque de démocratie et de gros problèmes de communication. D'autre part, les populations on l'impression légitime d'avoir totalement perdu le contrôle sur la construction de leur projet commun. Résultat, les Etats se sentent déposséder d'une partie de leur souveraineté au profit de ce qui est perçu comme une grosse bureaucratie.
Bref, la panne actuelle de l'Europe est très largement dû à ce qu'elle est totalement intégrée juridiquement, elle ne l'est pas du tout politiquement. Elle s'est ainsi éloignée de sa population et a perdu son essence même: le rêve européen.

Alors, OUI ! Nous souhaitons participer à la reconstruction du rêve européen ! Nous sommes persuadés que l’Europe a un rôle fondamental à jouer dans notre vie de tous les jours. Nous voulons une politique européenne qui a pour priorité l’emploi, le logement, une relance économique concertée, la mise en place de grandes infrastructures de transports, les questions fiscales, la santé, l’éducation, la lutte contre le changement climatique, la lutte contre les discriminations…
Nous ne voulons plus d’une politique européenne axée sur la libre concurrence, la dérégulation du droit du travail, la remise en cause de notre conception du service public…

STOP LA POLITIQUE LIBERALE DE BARROSO ET SARKOZY!

OUI ! POUR DONNER UN NOUVEAU SOUFFLE A L’EUROPE ET POUR CHACUN D’ENTRE NOUS, NOUS AVONS FAIT LE CHOIX D’UNE EUROPE SOCIALE.

NOUS VOTERONS SOCIALISTE

lundi 20 avril 2009

Pascal, son pari et l'Europe

La construction Européenne est aujourd’hui manifestement en panne. La crise est à ce point profonde que si la notion même de construction semble, si pas remise en cause, tout du moins placée en interrogation. L’Europe serai aujourd’hui source de tous les maux.

C’est oublier bien vite les bienfaits de cette construction nous ne reviendrons pas ici sur l’ensemble des avantages que procure la construction Européenne nous nous bornerons à signaler, car ça l’est à nos yeux bien trop peu, que l’Europe est en train de vivre sa période de paix la plus importante de son histoire. Alors qu’une guerre ensanglantait l’Europe tous les 30 ans, ponctionnant sa jeunesse et ses richesses, aujourd’hui nous envisageons une défense commune, des frontières si ardemment défendu par le passée sont aujourd’hui ouverte. Par les liens économiques tissés les intérêts des uns sont les intérêts des autres.

Malgré cela, la construction Européenne n’est pas vierge de tout reproche il est certain qu’on la voudrait un peu plus sociale, un peu plus proche de ses ressortissants, parlant plus souvent d’une même voix coordonnant un peu mieux ses politiques, les récents plans de relance furent l’illustration de ce malaise. Mais est une raison pour la rejeter en bloc l’accuser de tous les maux ?

Faisons sur la construction européenne un pari Pascalien. Pour Pascal il s’agit de prouver l’existence de dieu et surtout de la nécessité de croire en son existence, (entendons nous bien, nous laissons à chacun ses croyances, il s’agit là uniquement de s’appuyer sur une forme de raisonnement). Pour nous, il s’agira de prouver de la nécessité de croire en la construction Européenne. Pour Pascal l’homme a tout intérêt à croire en l’existence de dieu et par conséquent se conformer aux préceptes religieux. Selon lui parier sur cette existence c’est jouer gagnant à tous les coups. En effet si l’on se conforme au dogme et que dieu existe, c’est l’assurance d’aller au paradis. Si dieu n’existe pas, cette vie de foi nous aura permit d’éviter « l’erreur et la misère » pour reprendre les terme de Pascal, en conséquence c’est aussi jouer gagnant.

A l’instar de Pascal ce raisonnement est transposable à la construction Européenne. Croyons en elle, si elle est réalisable nous aboutirons à un ensemble à un ensemble uni, que l’on pourrait appeler pour citer V. Hugo et W. Churchill, des Etats Unis d’Europe. Ensemble où les particularisme nationaux auraient été abandonnés au profit d’un intérêt commun européen, où l’ex nationalité de ses ressortissants ne serai que l’équivalant de nos origines régionales. Il s’agira aussi de s’entendre sur quelle Europe nous voulons une simple union économique renforcée, gageons dans ce cas que l’objectif est atteint. Ou pouvons nous aller jusqu‘a envisager la création d’un nouvel Etat où les prérogatives régaliennes de ses Etats membres auraient été abandonnées au profit de ce nouvel Etat. Les ex-Etats n’ayant que des compétences fédérales ou régionales sur le modèle espagnol.

Si la réalisation de cette nouvelle entité n’est qu’une utopie, notre identité, nos valeurs, nos particularismes, notre économie, nos spécificités juridiques auraient ils dipsarus? C’est peu probable, car c’est par le refus d’abandonner quelques particularismes Franco-français, Germano-allemand ou Sloveno-Slovène au profit d’un intérêt commun, que nous aurions échouer à réaliser cette construction. Il nous faut arrêter de vouloir une Europe Française ou Polonaise il faut vouloir une Europe Européenne. Sur l’économie arrêtons, il est aujourd’hui impossible d’envisager une économie purement nationale et n’en est pas plus européenne car elle est internationale. Nos spécificités juridiques c’est peut être là l’un des points les plus délicats, certains systèmes étant profondément différents les un des autres. Ceci dit dans le cadre d’un Etat fédéré rien ne nous empêcherai de maintenir ces spécificités sous forme de lois fédérales, il nous faudrait simplement nous entendre sur certains points comme les questions fiscales ou environnementales. Si malheureusement toutes ces broutilles ne sauraient être levées. Nous n’aurions pas tous perdu nous serions même assurément gagnant car comme nous l’avons vue cette constructions a apporté, apporte et apportera de multiples avantages et en premier lieu, nous n’y reviendrons jamais assez la paix.

Pour cela à l’instar de Pascal et son pari sur l’existence de dieu parions sur la possibilité d’une construction européenne, quelle soit à terme réalisable ou non nous n’avons rien a perdre et tout à gagner.

Nicolas

mercredi 8 avril 2009

Compte-rendu de la réunion de groupe du 7 février 2009

Hier soir c’était culture et économie.
Le BUG s’est réuni hier pour faire le point sur ses actions à venir, parler de la loi HADOPI et débattre des solutions aux délocalisations.
Etaient présents : Delphine, Clovis, Antonin, Ludovic, Waldine, Mahdi, Elisa, Rémy, Jean Baptiste, Alexis, Benjamin, Nicolas.


Concernant la vie et les actions de notre groupe, les deux priorités pour les semaines à venir ont été rappelées : l’entrée des Ulis dans la CAPS et la diffusion de notre tract.

Nous sommes ensuite revenus sur quelques sujets d’actualité, notamment le tremblement de terre en Italie, les dérapages contrôlés de Lepen et des black blocs à Strasboug. Nous sommes surtout revenu sur la loi création et Internet dont Jean-Baptiste nous a expliqué les fondements et les détails. Globalement le débat a porté sur trois questions :
  • La conformité de la loi avec l’article 6 Convention Européenne de sauvegarde des droits de l’Homme qui concerne le droit à un procès équitable. En effet la HADOPI (Haute Autorité pour la diffusion des œuvres et la protection des droits sur Internet) attribuera des sanctions aux fraudeurs alors qu’elle n’est qu’une autorité administrative indépendante et non un tribunal. Par ailleurs les recommandations adressées à l’utilisateur ne sont susceptibles d’aucun recours parce qu’elles ne font pas grief alors même qu’elles sont la première étape vers une sanction. La Commission Européenne a pointée ces limites et si la France n’évolue pas sur ce point elle sera condamnée en cas de recours devant la CEDH.
  • Par ailleurs il a été discuté des difficultés de mise en œuvre d’une telle loi et de son coût économique. Nicolas a justement précisé que le dispositif mis en place reposait très largement sur la dissuasion. En effet, l’objectif est qu’une majorité d’utilisateurs abandonnent leurs activités dès la première mise en garde.
  • Enfin, le cœur du débat a porté sur une question plus générale qui est celui du coût de la culture. Ludovic qui a travaillé dans ce milieu nous a expliqué les lourdes problématiques qui pèsent sur le secteur culturel. Ne pouvant nous satisfaire du modèle actuel mais sans céder à l’illusion d’une culture gratuite ou à bas prix, il convient finalement de redéfinir les rapports de notre société à la culture. C’est une question vaste et complexe. Ont notamment été avancées les idées d’une redéfinition des accès à la culture et de son coût par exemple au travers d’une licence liée aux revenus.

Enfin, le principal débat a porté sur les délocalisations. Rémy nous a présenté le sujet au travers de trois questions :

  1. Pourquoi les entreprises délocalisent ?
  2. Les délocalisations mettent elles en danger l’économie ?
  3. Quelles solutions aux délocalisations ?

Cette dernière question a permis d’ouvrir un débat complexe concernant les marges de manœuvre économiques et l’échelon le plus pertinent pour lutter contre les délocalisations. S’il paraît difficile en pratique d’empêcher une délocalisation, Rémy a axé le débat autour de la nécessité de définir une grande stratégie d’investissement. Antonin a évoqué la pertinence d’une entente européenne sur ces questions. Ludovic a développé l’intérêt du retour du politique dans l’économie en particulier en rendant plus lourd et plus coûteux les délocalisations. Enfin, Clovis a accentué le débat sur une analyse macroéconomique en pointant l’intérêt pour les entreprises de repenser l’investissement à long terme et non pas à court terme tel qu’actuellement. C'est une première étape qui consiste au moins à revenir aux origines du capitalisme d’investissement et sortir du capitalisme financier. Cela passe notamment par une séparation de l’actionnariat et de la direction de l’entreprise.

vendredi 3 avril 2009

L’éducation est morte. Vive la crise !

Depuis 2003, 21000 postes en moins avec une accélération pour cette année 2009, qui devrait voir à la rentrée prochaine le départ de 12500 autres places. La baisse des effectifs est là : mais a-t-elle une raison d’être?

Il semble que l’argument selon lequel le nombre d’élèves serait en diminution ait convaincu parmi les instances législatives. Pourtant, il apparaît clairement d’après les statistiques de l’INSEE que, si les naissances ont quelque peu chuté dans les années 1992-1995, ce nombre depuis ne cesse de s’accroître. M. Darcos prévoit d’ailleurs la création d’environ 1000 postes par an dans le primaire pour y pallier. Mais parlera-t-on de rehausser le nombre de professeurs dans les collèges et lycées quand les nouvelles générations seront en âge d’y aller ? Supprimons des postes, tant qu’il est encore temps : voilà la thèse du gouvernement français. Un mot d’ordre : abaissement des coûts.

Mais peut-on vraiment parler d’économie lorsque les aides aux organismes de soutien scolaire privé, dont a été montrée l’inefficacité, atteignent 240 millions d’euros? La même somme fournie à l’enseignement public pourrait bien engendrer des résultats spectaculaires en ce qui concerne le recul de l’échec scolaire. Ce n’est plus seulement à un désengagement de l’Etat auquel on assiste, mais à une prostitution des institutions face à des entreprises privées qui ne cherchent que leur profit. L’investissement sur des logiques de court terme ne produit que des résultats ruineux en matière de développement. Est-il possible concevoir une amélioration de la productivité sans une amélioration de l’éducation au sens large, de l’apprentissage ?

La compétitivité exacerbée, l’idéal du self-made man induisent le fait que l’individu doit s’imposer par sa seule force aux dépens des autres, et de la société. Les intérêts particuliers ne peuvent créer une qualité nouvelle par le simple fait de s’additionner : l’intérêt du banquier n’est pas forcément celui du client à l’heure actuelle. Pour faire converger ces intérêts vers l’intérêt commun, qui rejaillit dans un second temps sur chaque individu, il faut anéantir le potentiel de destruction. Cela ne peut s’obtenir qu’en donnant à chacun la capacité de créer, c’est là le rôle éducatif. Si l’on n’est pas en mesure de créer, il faut effectivement se disputer les ressources préexistantes pour survivre. Mais cette définition est censée s’appliquer –en principe– à l’animal plutôt qu’à l’homme.

Rémy

mercredi 1 avril 2009

Soutien à Jean Paul Cluzel

"Indépendance des médias, liberté du journaliste, protection des sources sont trois principes de la liberté de l'information sur lesquels on ne peut transiger." Martine Aubry

Officiellement la décision n'est pas encore prise, mais tout le monde le sait: Jean Paul Cluzel actuel PDG de Radio France sera remplacé par Jean Luc Hees en mai prochain à la tête de la du groupe des radios publiques (France Inter, France Info, France Culture, France Musique France Bleu, FIP et Le Mouv').

Alors c'est décidé, le président-j'aime-pas-qu'on-pense-pas-comme-moi nommera un nouveau PDG de Radio France sous prétexte que Radio France est une entreprise publique, et niant par la même la spécificité du service public de l'information.

Comment ne pas être absolument révolté par cette volonté du président de la république de tout contrôler, y compris le service public de l’information? Cet homme est dangereux en ce qu’il n’accepte aucune critique et aucun contre-pouvoir…

C’est ça notre conception de la démocratie? On vote une fois tous les 5 ans et cela légitime toutes les atteintes aux libertés?



Le slogan de France Inter "La différence, c'est l'indépendance" a malheureusement du plomb dans l'aile.