lundi 22 septembre 2008

Combat pour le vote des Etrangers non européens !!!

Sur la ville des Ulis, à l'initiative de la section locale de la LDH et de l'ASTI, un collectif vient de se monter... Son but??
Organiser une votation citoyenne aux Ulis, inviter les Ulissiens et les Ulissiennes quelque soit leur nationalité, à voter les 22 et 23 Novembre. Ceux ci répondront par "pour" ou "contre", à la question suivante :
Êtes-vous pour la reconnaissance du droit de vote et d’éligibilité des résidents étrangers aux élections locales?

Le BUG s'engage et a rejoint le collectif dés sa création!!!
Ensemble pour que le vote n'exclut personne!!!

Toute information sur le Vote est disponible sur le site http://www.votation-ulis.org/

LA CITOYENNETÉ, UN DROIT !

Article trouvé sur le blog du collectif Votation citoyenne aux Ulis


La citoyenneté est un droit, elle ne s’octroie pas, elle est le droit pour toute personne de proposer, de participer et d’accompagner les décisions qui le concernent. C’est la pratique citoyenne qui produit les droits. Nul ne peut être exclu de cette participation à la décision démocratique à partir du moment où il contribue, en fonction de ses moyens, à la construction commune. La démocratie est indissociable de la citoyenneté et des droits. La réalité est aujourd’hui bien différente à l’égard des résidents étrangers qui dans de nombreux pays, sont exclus de droits importants, en particulier du droit de vote et d’éligibilité aux élections municipales.
Avec le Traité de Maastricht en 1992, les nationaux des pays de l’Union ont obtenu le droit de vote aux élections municipales quel que soit leur pays de résidence. Sans attendre Maastricht, beaucoup de pays ont compris la nécessité de faire participer les résidents étrangers à la vie locale, et leur ont accordé le droit de vote et souvent d’éligibilité aux élections locales, c’est le cas de :

L’Irlande en 1965 pour tous les résidents après 6 mois de présence, la Suède en 1975, le Danemark en 1981, au bout de 3 ans, les Pays-Bas en 1985 (5 ans), la Finlande en 1992 (2ans) la Belgique en 2002 (sans éligibilité), le Luxembourg en 2003 (sans éligibilité);
L’Espagne et le Portugal en 1985 sous condition de réciprocité. Ainsi, les Brésiliens ont le droit de vote au Portugal depuis 1971 ; Le Royaume-Uni à toutes les élections pour les ressortissants du Commonwealth ; L’Estonie (sans éligibilité), la Lituanie, Malte (réciprocité), la République tchèque (réciprocité), la Slovénie.

La France reste à la traîne avec l’Allemagne, l’Autriche,
Chypre, la Grèce, la Hongrie, l’Italie, la Lettonie,
la Pologne, la Slovaquie.

Notre pays sera-t-il parmi les derniers à accorder ce droit comme cela a été le cas pour le droit de vote des femmes ?

Ainsi, en conservant le lien entre nationalité et droits citoyens, en particulier en ce qui concerne la citoyenneté européenne, les étrangers se trouvent exclus de nombreux droits, cette exclusion variant d’un pays européen à un autre. Ainsi du point de vue du droit de vote aux élections locales, la population qui est installée de façon régulière sur le territoire de l’UE se trouve ainsi divisée en 4 catégories :
Ø Les nationaux (Allemands en Allemagne, Français en France…) qui ont tous les droits politiques
Ø Les citoyens de l’UE (Espagnols en Italie, Italiens en Belgique…) qui ont le droit de vote et d’éligibilité aux élections municipales et européennes
Ø les ressortissants des Etats tiers qui ont le droit de vote à des élections locales dans certains pays de l’UE (en Irlande, aux Pays-Bas, en Suède…)
Ø Les ressortissants des Etats tiers qui n’ont aucun droit de vote dans les autres pays de l’UE (Allemagne, France…)

mercredi 17 septembre 2008

La droite s'attaque aux libertés individuelles

Le gouvernement vient de prendre un décret autorisant la création d’un nouveau fichier d’information nommé Edvige.

Ce fichier permet de recenser les origines raciales et ethniques, les orientations philosophiques ou religieuses, les appartenances syndicales et politiques ainsi que des informations relatives à la santé et aux pratiques sexuelles de l’ensemble des responsables politiques, syndicaux, associatifs et religieux ainsi que de toute personne susceptible de troubler l’ordre public âgée de plus de 13 ans.

Cette pratique liberticide est une attaque contre les droits fondamentaux, les libertés publiques et individuelles.

Plus de 850 partis, syndicats et associations se mobilisent pour obtenir le retrait de ce fichier qui institue une surveillance des citoyens totalement disproportionnée et incompatible avec notre conception de l’état de droit. Comment jouir de sa liberté de conscience dès lors que ses opinions sont mises en fiche et exploitables par les forces de l’ordre ?

Déjà 154 000 personnes ont signé la pétition pour obtenir l’abandon d’Edvidge !

Le gouvernement commence à reculer devant l’ampleur de la mobilisation !

Vous aussi, signez cet appel pour défendre nos libertés sur http://nonaedvige.ras.eu.org/

Le groupe du BUG s’engage contre ce fichier antirépublicain et demandent le retrait total et définitif du décret qui l’autorise.