dimanche 29 mars 2009

Abrogation du paquet fiscal

Signez pour l'abrogation du paquet fiscal: c'est ici

Par nature, la fiscalité est outil de redistribution des richesses. En tant de crise, son rôle est encore plus grand tant il apparaît que la solidarité est la solution à la sortie de crise.

C'est la raison pour laquelle la fiscalité doit redevenir une question centrale.


En tant que jeunes socialistes, nous ne pouvons accepter la fiscalité actuelle qui fait progresser les inégalités, nie notre pacte social et menace les générations futures.

En tant que jeunes socialistes, nous proposons la création d'un grand impôt sur le revenu entièrement progressif et donc plus juste.

La première étape est l'abrogation du paquet fiscal qui comprend notament le bouclier fiscal à 50%! Pour signer la pétition lancée par le PS, c'est ici

jeudi 26 mars 2009

Face à la crise, les enjeux d'une politique d’enseignement supérieur et de recherche

Les socialistes des communes de la CAPS et des Ulis
vous invitent à un débat sur le thème :

Face à la crise, les enjeux d'une politique d’enseignement supérieur et de recherche

Avec
Bertrand Monthubert
Secrétaire national du Parti Socialiste à l’enseignement supérieur et à la recherche

David Ros
Vice-président du Conseil Général de l’Essonne, chargé du développement économique, de la recherche et de l'enseignement supérieur

Lundi 30 mars à 20h30
Salle Jacques Tati à Orsay
14, avenue Saint-Laurent

Crise économique, réformes dans l’enseignement supérieur et la recherche, élections européennes en juin prochain…
Que propose le PS ?

Pour combattre efficacement la crise, il faut comme le propose le plan de relance du Parti Socialiste :
  • agir pour aujourd'hui en augmentant le pouvoir d'achat
  • agir pour demain par une politique de grands travaux et de développement des énergies propres
  • agir pour après-demain en investissant dans l'éducation et la recherche
L'Union européenne est depuis longtemps un puissant moteur pour les politiques de recherche et d'innovation. Aujourd’hui, face à la mondialisation des échanges et à la globalisation de l'économie, ce sont la recherche et l'innovation qui peuvent nous permettre de rester dans le peloton de tête.
Comment développer l'Innovation en France et en Europe ?
Quel système français de Recherche ?
Quelle organisation pour l’Enseignement Supérieur ?

Venez en débattre avec
Bertrand Monthubert et David Ros

vendredi 13 mars 2009

2 infos sur le PS

Deux infos en bref sur le PS :

- Les listes socialistes pour les élections européennes ont été globalement approuvées hier soir par 82% des adhérents du PS (estimation fournie vendredi 13 mars par le secrétariat national) avec un taux de participation d’environ 35 à 40 %, comparable à celui de 2004.

Pour l’Ile de France, la liste socialiste est donc :

1. Harlem DESIR
2. Pervenche BERES
3. Benoit HAMON
4. Monique SALIOU
5. Alain RICHARD
6. Michèle SABBAN
7. Guillaume BALLAS
8. Lucille SCHMID
9. Patrick MALIVET
10. Claire EDEY
11. Olivier FAURE
12. Adolé ANKRAH
13. Mehdi MELLOULLI

La campagne va donc bientôt pouvoir être lancée !

- Autre info : Martine AUBRY sera mercredi prochain à la fac d’Orsay. Ce serait bien si certains membres du BUG pouvaient y être aussi. Il faut cependant que l'on réfléchisse à ce que l'on peut faire à cette occasion. Tous vos commentaires et suggestions sont les bienvenus.

jeudi 12 mars 2009

Compte-rendu de la réunion de groupe du 11 mars 2009

Le BUG s’est réuni hier soir dans la salle de l’ancien restaurant de la mairie des Ulis. Étaient présents Nicolas, Alexis, Delphine, Benjamin, Elisa, Jean-Baptiste, Rémy, Clovis, Yanis, Ludovic.

Notre groupe a d’abord défini ses prochaines actions :
- La rédaction d’un tract sous forme de « portefeuille italien » comportant trois articles : le chômage des jeunes et la crise, la défense du planning familial, la politique éducative.
- Dans le cadre de la campagne européenne nous souhaitons organiser une conférence-débat sur l’UE.
Autant le dire, le programme du BUG s’annonce chargé pour les mois à venir !

Les meilleures réunions sont parfois les plus improvisées. En effet, notre réunion d’hier devait porter sur la crise, mais pour cause de maladie et de travail, Antonin et Ludovic qui devaient animer ce débat n’ont pas pu être présent. Nous avons donc discuté librement de divers sujets d’actualités. En particuliers Elisa a lancé le sujet du retour de la France dans le commandement intégré de l’Otan. Ce sujet a donné lieu a une grande discussion qui a progressivement dévié sur Les Etats-Unis, Obama, l’Afghanistan… Au final un débat complexe est né de ces questions : les Droits de l’Homme et la Démocratie ont-ils vocation à être étendus aux Etats qui ne les respectent pas ou s’agit-il de valeurs occidentales qui ne peuvent être implantées partout ?

Delphine nous a ensuite parlé de la Charte Européenne de l'égalité entre les hommes et les femmes que le Conseil Général de l'Essonne vient de signer.

Nous avons enfin cloturé la réunion en évoquant notre indignation envers les 550 suppressions de postes chez Total alors même qu'avec près de 14 milliards d’euros, Total a battu l’an passé le record du plus gros bénéfice réalisé par un groupe français... En pleine crise et après une année de hausse des prix du pétrole, tout ceci est absolument écoeurant.

mardi 10 mars 2009

Edito réunion du 11 mars 2009: Comment réagir face à la crise?

Le BUG se retrouve mercredi 11 mars 2009 pour débattre autour d’une question à laquelle chacun a ses éléments de réponse à apporter : comment réagir face à la crise ?
Cette question est autant complexe qu’ambitieuse et nous en avons déjà plusieurs fois parlée. Cependant elle mérite que nous nous y arrêtions une nouvelle fois autours d’un vrai débat. En effet, en tant que jeunes engagés à gauche, nous avons la responsabilité d’apporter nos réponses à cette crise. Ceci pour deux raisons :
  • D’une part parce que la jeunesse est la tranche d’age la plus touchée par la crise. Pire, pour la jeunesse, la crise a commencé avant la crise. Depuis janvier 2008, le taux de chômage de la jeunesse n’a cessé d’augmenter. En un an, il a augmenté de 23,1% ! L’insertion professionnelle aujourd’hui passe par une succession de stage mal ou pas rémunéré, de contrats précaires et de périodes de chômage. Dans ce contexte, nos réponses à la question « comment réagir face à la crise ? » doit permettre de répondre à l’urgence sociale autant que de préparer l’avenir. Si nous ne faisons pas de propositions, en tant que jeunes socialistes qui le fera ?
  • D’autre part, disons le clairement : le contexte est grave et violent. L’ampleur de la crise financière suivi de la crise économique et sociale nous montre que notre système marche sur la tête. Il crée des inégalités, exploite la terre et les hommes et peut s’écrouler comme un château de carte. Or, il n’y a pas automaticité à ce que d’une crise comme celle là sorte le progrès. L’histoire nous l’enseigne. Nous sommes dans cet intervalle d’où peuvent sortir des solutions progressistes, des perspectives qui offrent à tous les moyens de s’épanouir, comme d’autres solutions beaucoup plus dangereuses : le retour des nationalismes, la logique du bouc émissaire, l’intolérance… Dans un intervalle comme celui-là, nous avons le devoir de prendre nos responsabilités. Parce que nous sommes jeunes et parce que nous sommes engagés à gauche nous avons la capacité de montrer un chemin proposant des transformations radicales de notre système. Qui plus que nous peut le faire ? Et si nous le faisons pas, d’autres proposeront aussi un débouché politique. Et pour des millions d’hommes et de femmes qui souffrent de la crise, le choix se tournera alors vers les extrêmes…
Voilà pourquoi nous avons la responsabilité de porter ce débat et d’apporter nos solutions à cette crise.

A demain

jeudi 5 mars 2009

Obama, Sarkozy : deux orientations radicalement différentes face à la crise

Les premières mesures prises par un chef d’Etat ou de gouvernement lors de son arrivé au pouvoir ont un sens. Elles sont un signal fort lancé aux citoyens et aux autres Etats de l’orientation que l’on souhaite prendre. On se souvient que souhaitant créer un choc de confiance, Nicolas Sarkozy avait décidé de débuter son mandat par l’adoption du paquet fiscal comprenant notamment le bouclier fiscal à 50%. De fait, le ton était donné, Sarkozy est un libéral et entendait bien le montrer.

Un mois et demi après son investiture, Barack Obama prononçait il y a une semaine son premier discours en tant que Président devant le congrès. En vérité, dans ce discours il n’y avait pas d’annonce spectaculaire, pas plus en politique intérieure qu’en politique étrangère. Cependant, sur le plan des symboles, ce discours est d’une richesse exceptionnelle.

Un mois et demi après sa prise de fonction, après avoir, en un mois et demi, fait adopter un plan de relance de plus de 700 milliards de dollars, proscrit la torture autorisée par son prédécesseur, tendu la main à l’Iran, programmé la fermeture de Guantanamo, prévu un plan de sortie d’Irak et d’Afghanistan et envoyé son représentant spécial sonder Israéliens et Palestiniens, Barack Obama a dans ce discours pris de grandes orientations budgétaires et explicité la réponse des Etats-Unis à la crise. Souhaitant prendre la crise à contre-pied de ses origines, Barack Obama a demandé à ses compatriotes de voir leurs erreurs passées, individuelles et collectives, de comprendre l’origine de la crise qui les frappent afin de pouvoir la surmonter.

En effet, pour le président Américain la crise a une origine : un système économique et des politiques qui ont préféré les « gains à court terme que la prospérité à long terme » l’œil sur le prochain trimestre ou la prochaine élection.
Tirant les leçons de ce constat Barack Obama a précisé quelles étaient aujourd’hui les priorités : il faut maintenant « investir », par la dépense budgétaire dans trois domaines « absolument fondamentaux pour le futur » : l’énergie, la santé et l’éducation, les trois priorités – trois, pas une de plus – auxquelles est consacré le budget qu’il a présenté.

La situation eux Etats-Unis n’est évidemment pas la même qu’en France. Mais de fait, alors que le gouvernement français n’a toujours pas pris en compte l’ampleur de la crise et ne s’est toujours pas doté d’un plan de relance efficace, alors qu'est organisé le démentellement des services publics (notamment l'éducation et la santé...), on ne peut s’empêcher de constater qu’entre Sarkozy et Obama nous sommes face à deux orientations radicalement différentes face à la crise.
PS: Je vous conseille de lire la chronique de Bernard Guetta sur France Inter du 26 février 2009, dont cet article est inspiré, que vous trouverez ici.

lundi 2 mars 2009

Conférence-débat à Evry: quelles solutions à la crise?


Au mois d’octobre 2008, la une du Monde Diplomatique lançait : « Lorsque Wall Street est devenue socialiste ». La crise qui dure depuis plusieurs mois bouscule de nombreux dogmes libéraux. Force est de constater que plusieurs mesures qui paraissaient inenvisageables il y a seulement quatre mois, sont clairement reconsidérées aujourd’hui par tous les gouvernements. Pour cause, chaque pays propose ses propres solutions à la crise : nationalisation des banques, relance par la consommation, relance par l’investissement etc. Mais alors que ces plans de relances se succèdent, ils n’obéissent à aucune cohésion et aucune cohérence. Les gouvernements sont aujourd’hui déroutés, et leurs plans manquent de facto de visibilité. Aussi plusieurs questions restent en suspend. S’est-on vraiment donné les moyens de contrôler la destination de l’argent versé ? On peut en effet se demander si l’injection de quelques 1800 milliards d’euros dans le système bancaire, par les Etats de l’Eurogroupe, permet de répondre et de prévenir la crise économique et sociale, qui est toujours devant nous. Car la crise est bien structurelle et non conjoncturelle. Elle révèle que notre société est en proie depuis trop d’années à un ultralibéralisme, manifesté par une prise d’otage du monde par la finance. Mais cela pose surtout la question de la finalité de ces plans de relances : S’agit-il simplement de relancer la machine économique libérale ? L’Etat n’a-t-il vocation qu’à être le pompier d’une société de marché, ou doit-il se montrer plus interventionniste à l’avenir ? La crise ne doit-elle pas nous amener à repenser le système capitaliste et libéral ? Pour conclure, quelles solutions à la crise à court, moyen et long terme ?


Pour tenter de répondre à ces questions le Mouvement des Jeunes Socialistes organise un conférence débat à Evry, salle Bexley le lundi 9 mars autours de la thématique: "Quelles solutions à la crise?"