mardi 10 mars 2009

Edito réunion du 11 mars 2009: Comment réagir face à la crise?

Le BUG se retrouve mercredi 11 mars 2009 pour débattre autour d’une question à laquelle chacun a ses éléments de réponse à apporter : comment réagir face à la crise ?
Cette question est autant complexe qu’ambitieuse et nous en avons déjà plusieurs fois parlée. Cependant elle mérite que nous nous y arrêtions une nouvelle fois autours d’un vrai débat. En effet, en tant que jeunes engagés à gauche, nous avons la responsabilité d’apporter nos réponses à cette crise. Ceci pour deux raisons :
  • D’une part parce que la jeunesse est la tranche d’age la plus touchée par la crise. Pire, pour la jeunesse, la crise a commencé avant la crise. Depuis janvier 2008, le taux de chômage de la jeunesse n’a cessé d’augmenter. En un an, il a augmenté de 23,1% ! L’insertion professionnelle aujourd’hui passe par une succession de stage mal ou pas rémunéré, de contrats précaires et de périodes de chômage. Dans ce contexte, nos réponses à la question « comment réagir face à la crise ? » doit permettre de répondre à l’urgence sociale autant que de préparer l’avenir. Si nous ne faisons pas de propositions, en tant que jeunes socialistes qui le fera ?
  • D’autre part, disons le clairement : le contexte est grave et violent. L’ampleur de la crise financière suivi de la crise économique et sociale nous montre que notre système marche sur la tête. Il crée des inégalités, exploite la terre et les hommes et peut s’écrouler comme un château de carte. Or, il n’y a pas automaticité à ce que d’une crise comme celle là sorte le progrès. L’histoire nous l’enseigne. Nous sommes dans cet intervalle d’où peuvent sortir des solutions progressistes, des perspectives qui offrent à tous les moyens de s’épanouir, comme d’autres solutions beaucoup plus dangereuses : le retour des nationalismes, la logique du bouc émissaire, l’intolérance… Dans un intervalle comme celui-là, nous avons le devoir de prendre nos responsabilités. Parce que nous sommes jeunes et parce que nous sommes engagés à gauche nous avons la capacité de montrer un chemin proposant des transformations radicales de notre système. Qui plus que nous peut le faire ? Et si nous le faisons pas, d’autres proposeront aussi un débouché politique. Et pour des millions d’hommes et de femmes qui souffrent de la crise, le choix se tournera alors vers les extrêmes…
Voilà pourquoi nous avons la responsabilité de porter ce débat et d’apporter nos solutions à cette crise.

A demain

1 commentaire:

Anonyme a dit…

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